Expositions 1 à 3

Exposition 1 : La création du Musée de Tadio et la découverte de la correspondance du tirailleur Johanesa Rafiliposaona

– La création du musée des Deux Guerres «  Musée Johanesa Rafiliposaona » Tadio, Fandriana, Région Amoron’i Mania, Madagascar,
– Le parcours de Johanesa Rafiliposaona,
– La découverte de la correspondance de 121 lettres de Johanesa Rafiliposaona, 60 ans après sa mort.

Exposition 2 : 70 vues sur verre de la Grande Guerre ont obtenu le label de la Mission française du Centenaire

Présentation de l’exposition pendant  la Semaine de la Francophonie (mars 2014) à l’Université de Rouen, France. Les photographies sont extraites de plaques de verre.
En 2013 à Paris, le Musée de Tadio a acquis 2 collections de 352 plaques de verre (dont 147 plaques stéréoscopiques) et une visionneuse d’origine en état de marche pour visualiser, à la lumière du jour, ces plaques. Les plaques de verre  représentent différents lieux (Verdun, Les Eparges, Douaumont, La Chapelotte, Somme, Caurières, Argonne, La Caillette, Mont-Haut, Côte du Poivre, Froideterrre, Fort de Vaux, Tavannes, Reischaker, Alsace, Champagne….) et traitent divers thèmes ( batailles, cadavres, vie dans les tranchées, vie dans les abris, paysages dévastés, tirailleurs sénégalais…..).

Fonds Didier Huchedé : Didier Huchedé était le dernier détenteur des 147 plaques de verre avant l’association haut-normande « Education et Culture pour Tous » qui en a fait don au Musée des Deux Guerres, Musée Johanesa Rafiliposaona.

Voici les propos de Didier Huchedé  racontant les origines de ces plaques :
« le détenteur initial de ces plaques était un  oncle de ma grand-mère maternelle : l’oncle Gauchelin qui habitait à Château-Gontier en Mayenne (53). Cet oncle les a cédées à mon arrière-grand-père (François Bruno, « Bruno » était son nom de famille) qui a fait la Grande Guerre et a été blessé plusieurs fois, notamment au gaz. Pour la petite histoire, il a été secouru par deux fois : une fois par un soldat noir et une autre fois par un prêtre. Il est d’ailleurs fort probable que ce «  Grand-père Bruno » soit décédé des suites de ces intoxications. En effet, mon père se souvient de lui comme quelqu’un qui toussait beaucoup et il semblerait qu’il soit mort « étouffé » en quelque sorte. Quant à l’oncle qui a donné ces plaques, mon père l’a assez peu connu et ne sait pas comment il les a obtenues. Cependant, il se souvient avoir entendu (vers l’âge de 6 ou 7 ans) que cet oncle était photographe dans l’armée. Bien entendu, cela ne veut pas dire qu’il est l’auteur de ces photos, mais cela pourrait peut-être expliquer le fait qu’il les avait en sa possession ».
Ces plaques de verre, transmises de père en fils, ont été la possession de quatre générations successives : arrière-grand-père, grand-père, père, fils  Didier Huchedé). S Letellier, « Catalogue du Musée de Tadio », Antananarivo, Tsipika, 2014, p. 70-71.

Exposition 3 : L’Atelier « maquettes et jeux » (3 maquettes, 1 jeu militaire, 1 jeu funiculaire et 4 planches de bande dessinée)

– Une réplique d’avion de 1914 en bois : le Nieuport (2m50 x 2m20). Don d’Arthur Guéry, étudiant à l’école des Beaux-Arts de Rouen,
– Une maquette de plage du Débarquement en Normandie dans une vitrine (137cm x 40cm). Don de Gaëtan Duchesne, étudiant en Licence 1 Histoire, Université de Rouen,
– Une maquette d’un champ de bataille de la Deuxième Guerre mondiale (55cm x 45cm) : la maquette représente un champ de bataille avec char d’assaut, jeep, batterie anti aviation, lance missile, radar de surveillance des avions, tour de guet. Don de l’association « Au fil du temps » (association des papis, mamies de Normandie,
– Fabrication par des élèves de l’école primaire Aragon-Prévert du Houlme d’un jeu de stratégie de 1914-1918 (3 exemplaires) pour les ateliers du Musée,
– Un jeu funiculaire, marque Renault, 1930, don de Bruno Duval,
– 4 planches de bande dessinée sur « Bécassine pendant la Grande Guerre », réalisées par le grand-père de Gwendoline Guignard, étudiante en Licence 1 Histoire, Université de Rouen.